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lundi, 16 novembre 2020
Comment bien entretenir sa pelouse pour de meilleurs résultats?

Comment bien entretenir sa pelouse pour de meilleurs résultats?

On rêve tous d’une belle pelouse saine, verdoyante et belle toute l’année, mais que faut-il donc faire pour l’entretenir et la garder en bonne santé ? Dans cet article, nous allons énumérer diverses bonnes pratiques à adopter pour maintenir une pelouse vigoureuse et capable de résister à tous les facteurs environnementaux.

La fertilisation 

1. Les besoins nutritifs de votre pelouse 

Pour bien prendre soin de sa pelouse, il est nécessaire de comprendre ses besoins nutritifs afin de pouvoir lui élaborer un programme de fertilisation équilibré. En effet, comme toute autre plante, votre pelouse a des besoins en eau, en lumière, en oxygène, mais aussi de trois autres éléments nutritifs essentiels :

  • L'azote (N) qui lui donne sa couleur verte et participe à sa croissance.
  • Le phosphore (P) qui favorise l’enracinement.
  • Le potassium (K) qui augmente la vigueur du gazon.

2. Quel type d’engrais choisir ?

Chaque pelouse possède des besoins nutritifs différents qui peuvent être fournis si vous utilisez l’engrais adéquat. Les initiales NPK indiquées sur les sacs d’engrais indiquent leurs diverses teneurs en Azote, Phosphore et Potassium. Sachez qu’un sol sablonneux nécessite une quantité plus importante de potassium et qu’une pelouse récemment installée possède des besoins accrus en phosphore et en potassium.

Ainsi, on différencie trois types d’engrais :

  • L’engrais de départ
  • L’engrais à diffusion lente
  • L’engrais longue durée

Pour garantir une bonne fertilisation de votre gazon qui assure la prévention de maladies et facilite l’entretien, il faut savoir quel type d’engrais utiliser en fonction du type de sol, de son ancienneté ainsi que des variations des saisons.

3. Les bienfaits de la fertilisation 

Il est important de fertiliser votre pelouse parce que la majorité des sols sont incapables de fournir à votre gazon les éléments nutritifs nécessaires à sa croissance. L’engrais comble ses besoins et aide à :

  • Prévenir les carences et leurs conséquences comme le jaunissement et la faiblesse.
  • Accroître la croissance des feuilles en début de saison.
  • Ancrer les racines.
  • Potentialiser la résistance aux diverses conditions climatiques ainsi qu’aux attaques des ravageurs.
  • Contrôler la croissance des mauvaises herbes.
  • Fournir les réserves nécessaires surtout pour que la pelouse puisse survivre à l’hiver.

Vous l’aurez compris, cette pratique est un ticket gagnant à tous les coups, il suffit d’entreprendre les bonnes pratiques de la fertilisation qui garantissent les meilleurs résultats pour votre pelouse.

La tonte

Il s’agit d’une pratique très récurrente lors de l’entretien d’une pelouse et qui est essentielle à son bon développement.

1. Hauteur de coupe

Pour s’assurer de bien couper le gazon, on doit d’abord procéder à un bon entretien de la tondeuse et vérifier que les lames de la tondeuse sont bien aiguisées. Si l’herbe est trop humide ou au contraire si le climat est trop sec, on ne pourra pas avoir une coupe nette et il est préférable de s’abstenir. Une herbe coupée trop courte est trop exposée au soleil et risque de sécher rapidement. La hauteur doit donc s’adapter au gré de la saison et varier dans un intervalle de 6 à 10 cm.

2. Fréquence de la tonte

Après tous les dégâts causés par la saison estivale, il serait judicieux de tondre le gazon au moins une fois par semaine. Cela influence grandement la densité, l'uniformité et l'apparence de la pelouse. Cette régularité peut se maintenir jusqu’à la fin du mois d’octobre qui correspond généralement aux débuts des nuits de pluie. Ainsi, procédez toujours à une dernière tonte avant l’hiver pour préparer votre pelouse à la saison du froid.

3. L’herbicyclage

Il s’agit d’une pratique qui consiste à laisser les résidus de tonte sur la pelouse au lieu de les ramasser. Ils constituent un apport nutritionnel et permettent d’obtenir une pelouse qui dure plus longtemps. Cependant, évitez d’étendre les résidus qui sont humides ou si votre gazon est parsemé de mauvaises herbes.

Cette pratique s’avère très bénéfique, elle garantit :

  • Un temps de tonte réduit
  • Une utilisation d’eau et de fertilisants réduite
  • Moins de déchets
  • Une meilleure santé pour la pelouse

Vous pouvez même utiliser ces résidus pour créer du compost tout comme certains utilisent le marc du café en tant qu’engrais naturel. Si vous aimez ce genre d’astuces pratiques qui vous font gagner du temps, découvrez nos 7 conseils de pro pour une pelouse parfaite.

L’arrosage

1. Quand arroser votre pelouse ?

Au Québec, l’arrosage doit se faire lors des saisons sèches afin d’apporter l’humidité nécessaire pour le maintien d’un gazon bien vert. Si les pluies manquent en saison de croissance, le gazon entre en dormance et brunit à moins qu’on l’arrose fréquemment.

Il est important de bien observer votre pelouse pour reconnaître les symptômes quand elle manque d’eau :

  • Les empreintes de pas persistent
  • La couleur du gazon prend une teinte bleu-vert.
  • Les brins d'herbe se replient vers l'intérieur
  • Elle cesse de pousser

Si votre pelouse est nouvelle, il faut consacrer une heure d’arrosage à chaque zone, tout en respectant les règlements de votre région. Privilégiez l’arrosage le matin ou l’avant-midi, car le taux d’évaporation est faible. Certains préfèrent arroser en début de soirée, mais cela risque de favoriser la propagation des maladies.

2. L’apport en eau 

L’apport hebdomadaire est de 2,5 à 4 cm d’eau, selon le type de sol. Si les apports sont excessifs, l’accumulation du feutre racinaire sera accélérée ce qui aggraverait les problèmes de maladies ou de mauvaises herbes. Si l’on arrose fréquemment, mais en quantité insuffisante, le système racinaire ne pourra pas se développer en profondeur ce qui rendra le gazon vulnérable aux maladies, à la sécheresse et aux rigueurs de l'hiver.

Certaines zones peuvent nécessiter plus d'eau que d'autres, par exemple dans les pentes, le long des bâtiments, des trottoirs et des allées, de même que les régions où le sol est léger. Inversement, les parties basses ou ombragées de la pelouse ainsi que les zones de sol lourd nécessitent des arrosages moins fréquents.

3. Le matériel d’irrigation 

Vous pouvez opter pour un arrosage manuel pour une pelouse de moins de 100 m, mais un système d’irrigation automatique convient à des surfaces plus grandes et permet de rationaliser l’eau. Vous pouvez utiliser un asperseur monté au bout du boyau pour une surface moyenne, mais vous risquez de gaspiller beaucoup d’eau. Il est donc indispensable de savoir comment arroser votre pelouse. L’eau donne de l’élasticité à votre pelouse et la protège contre les différents facteurs environnementaux.

La semence

Selon la région, on utilise divers types de semence qui correspondent au type du gazon et de l’ensoleillement. Une bonne analyse de ces paramètres permet de savoir quand semer votre gazon. Certaines conditions sont favorables à la croissance notamment un terrain fertile, un pH acide ou encore 6 heures d’ensoleillement par jour. On favorise alors l’ensemencement en périodes où la température se réchauffe, soit au printemps ou en fin d’été. Semer votre gazon au bon moment prévient l’érosion et améliore la biodégradation des composés organiques, mais nécessite une attention particulière et souvent l’avis d’un expert.

L’aération du sol

Votre pelouse subit beaucoup de dommages durant toute l’année (piétinements, etc.), il est donc indispensable de l’aérer pour lui permettre de respirer et de pouvoir développer encore plus ses racines. En faisant des petits trous de 10 cm de profondeur dans le gazon avec un rouleau aérateur, vous lui permettez de pousser encore plus et de verdir en créant une sorte de chemin pour que l’eau et l’oxygène puissent parvenir jusqu’aux racines. Il suffit d’éliminer l'excès de paille ou de mousse qui pousse entre l'herbe et le sol, car ils pourraient étouffer les racines.

Cette aération permet d’éliminer le feutre qui, trop épais, réduit considérablement la quantité d'air, d'eau et de compost qui atteint les racines. Si vous n’avez jamais aéré votre pelouse et que vous pensez qu’il est grand temps de le faire, découvrez l’équipement nécessaire et les étapes de l’aération.

La lutte contre les mauvaises herbes

Plus votre pelouse est épaisse et rigoureuse, plus elle réussit à se défendre contre les mauvaises herbes. Elle s’oppose au développement des plantules en les privant de leurs éléments nutritifs. Si on coupe trop le gazon, on crée un environnement favorable à l’envahissement par les mauvaises herbes à feuilles larges. Ainsi, bien fertiliser la pelouse, l’arroser suffisamment et puis la tondre au bon moment constitue la meilleure ligne de défense. Pour bien traiter ces herbes, il est important de savoir les reconnaître et les différencier, car il en existe plusieurs types: le pissenlit, le lierre terrestre, le digitaire, le chiendent…

La lutte contre les insectes 

Les dégâts causés par les insectes sont prévenus par un bon arrosage de la pelouse. D’ailleurs on peut les confondre avec les effets néfastes de la sécheresse. On doit donc toujours prêter attention et inspecter régulièrement les feuilles, tiges et racines ainsi que le sol pour détecter préalablement la présence de ces insectes.

Les insectes que l’on retrouve le plus sont :

  • Les vers blancs: Quand les mouffettes comment à s’attaquer à votre pelouse ou que vous remarquez la présence de tâches brunes, vous pouvez être sûrs de la présence de vers blancs. Leur présence est notée en fin d’été ou en automne. Il faut que votre sol soit bien humidifié pour limiter les dommages.
  • La pyrale des prés: Ces insectes rongent le feutre racinaire et s’attaquent au chaume du gazon ce qui le détache du sol. Ils causent des dommages similaires aux vers blancs et on les retrouve généralement en septembre.

Le chaulage

L’application de chaux est une pratique de jardinage qui permet d’équilibrer l’acidité du sol, car un sol trop acide réduit la croissance de l’herbe, altère son uniformité et affaiblit les racines. Le chaulage potentialise l’effet des engrais des fertilisants, limite la croissance des mauvaises herbes et aide votre gazon à s’enraciner le rendant plus dense et verdoyant. Découvrez ce qu’il faut savoir pour une bonne application.

Établir un calendrier selon les saisons

L’entretien de la pelouse dépend des variations du climat et il est essentiel de s’adapter selon la saison. Lorsque la saison froide passe, on commence par nettoyer les débris et le chaume. Il faut également réparer les dommages causés par l’hiver en aérant la pelouse. Le printemps, c’est la saison de la germination qui nécessite un arrosage adéquat.

Dès le mois de mai, on commence à tondre le gazon puis à le fertiliser. Lorsque la saison se réchauffe un peu trop, la tonte est à éviter et l’arrosage est à privilégier en cas de canicule. Ces périodes de sécheresse nécessitent un entretien particulier.

L’automne est la saison de la réparation et de l’aération. Une saison caractérisée par l’humidité et la douceur qui sont favorables pour la réparation des dégâts causés durant l’été. C’est aussi le moment de procéder à la dernière tonte avant l’hiver, de nettoyer la pelouse et de l’aérer pour qu’elle soit prête pour le froid et la neige.

Pendant la saison hivernale, il faut arrêter l’arrosage, lutter contre les mauvaises herbes et préserver votre pelouse en évitant de trop la piétiner et en la protégeant des grandes quantités de neige. 

Si vous avez besoin d’aide pour garantir un entretien parfait de votre pelouse, vous pouvez contacter nos experts pour toute information nécessaire ou consulter nos forfaits.